mercredi 31 octobre 2012

La dépression nerveuse : Quand les nerfs craquent


La dépression est une maladie psychique caractérisée par une souffrance morale ; le malade perd tout goût à la vie ainsi que l’estime de soi. 
En ce qui concerne les symptômes de cette maladie, selon le docteur Kheroua Nawel, psychologue à la maison des jeunes Maoued Ahmed, « ceux les plus répandus sont les troubles de sommeil et les crises de larmes, entre autres. Le malade dans cette période n’a plus envie de rien et commence à ressentir un passage à vide. Il faut toutefois faire la distinction entre déprime, ou coup de blues, et dépression. » Selon cette même source : « l’état de déprime dure quelque jours, alors que l’état psychique d’une dépression s’étale sur plusieurs semaines, voir des mois ». Docteur Ghouadni, neuropsychiatre, pense que « cette maladie devient de plus en plus fréquente, surtout ces dix dernières années, puisque 80% à 90% des consultations dans un cabinet psychiatrique sont des cas de dépression ». Les causes de cette maladie sont différentes. « Il ne faut pas, poursuit-il, oublier que la dépression et due à plusieurs facteurs et peut être d’origine génétique, mais la plus répandue reste celle d’origine sociale, c’est-à-dire le chômage, le divorce, l’échec sentimental, la disparition de l’un des conjoints, etc. Bien sûr, le stress compte parmi les causes principales qui peuvent générer une dépression », explique notre interlocuteur avant d’ajouter : « Le manque de communication et d’échanges pousse l’individu vers l’isolement et, de ce fait, il se retrouve basculé dans un état dépressif. » Cette maladie ne distingue ni âge, ni sexe, elle atteint toutes les classes sociales. Sur cette question, notre interlocuteur précise que « trois femmes pour un homme sont sujettes à la dépression, puisque la nature de la femme et sa sensibilité la prédisposent. Contrairement aux idées reçues, la misère sociale, d’un point de vue financier et culturel, n’est pas toujours une cause qui pousse vers cette maladie, puisque de plus en plus d’intellectuels sont susceptibles de connaître une phase dépressive due à la pression de la vie quotidienne, mais aussi au fait de se retrouver dans un environnement qui ne leur permet pas de s’épanouir et d’évoluer ou de communiquer avec d’autres personnes du même niveau culturel ».
Manque de loisirs
La tranche d’âge la plus touchée reste les 25-50 ans, mais cela n’empêche pas que les autres soient concernés, car la dépression peut atteindre même l’adolescent. Cela et dû au manque de loisirs et de divertissement, au stresse des études et, le plus important, au manque d’un suivi psychologique tout au long de la scolarité. La personne âgée, elle aussi peut être sujette à la dépression ; elle ne supporte pas les changements puisque elle va se retrouver dans une situation d’inactivité, explique-t-on encore. Si cette maladie est peu ou mal connue, cela n’empêche pas que si elle n’est pas traitée, elle peut pousser au suicide. Quant au traitement, il peut être psychothérapique ou médicamenteux, c’est selon l’amplitude de la maladie et le psychique de la personne. Ce qu’il faut savoir, c’est que le traitement par les médicaments antidépresseurs peut s’étendre sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Aujourd’hui, dans notre société, consulter un psy compte parmi les tabous, ce qui pousse les patients ou leur proches à aller voir un marabout, communément appelé taleb, ou un « raqi », plutôt qu’un psychologue ou un psychiatre. Plusieurs patients, avant de faire appel à un psychiatre, passent par les talebs ou « raqi », mais le problème qui se pose est que ces derniers peuvent être des charlatans qui, au lieu de soigner le malade, l’enfoncent davantage, sans oublier les influences qu’ils peuvent exercer sur eux. Ce recourt ne se limite pas aux personnes d’un niveaux culturel limité. Aujourd’hui, à Oran, il existe plusieurs cellules d’écoute et de prévention santé au niveau des maisons de jeunes, pour permettre à un large public d’exprimer ses préoccupations.

Du nouveau dans le calendrier vaccinal

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a alloué un montant d’un milliard de dinars, en vue d’introduire ce vaccin au programme de vaccination en Algérie, pour prévenir une des méningites de l’enfant, la méningite à « haemophilus influenzae ».La direction de la prévention procédera à son introduction dans les différentes PMI et donnera les instructions nécessaires pour sa vaccination. Une maladie aux conséquences très graves sur la santé de l’enfant. L’information a été ainsi confirmée lors du congrès de pédiatrie qui s’est tenu jeudi dernier à l’hôtel El Aurassi. D’après l’APS, le Pr Philippe Rheinert, de l’hôpital du Val-de-Marne, dans la banlieue parisienne (France), a expliqué lors de son intervention, que le vaccin a démontré son efficacité chez les enfants de moins de 5 ans. Le vaccin contre le virus de l’hémophilus a été élaboré dans les années 1990 et est produit par de nombreux laboratoires internationaux, a- t-il souligné, avant d’indiquer que « les enfants vaccinés protègent les enfants non vaccinés et après les vaccinations, le portage pharyngé d’HIB disparaît, ce qui permet de circonscrire la contagion. » Au sujet des symptômes de la méningite chez l’enfant, le spécialiste a évoqué notamment la fièvre, les maux de tête, les vomissements, les perturbations du sommeil, les photophobies et des handicaps lourds. Les statistiques montrent, par ailleurs, que près de 20 000 enfants sont atteints chaque année de méningite dans le monde et c’est dans les maternités, selon les experts, que la maladie se propage à un rythme effréné parmi les enfants. 


Une nouvelle maladie génétique à l’origine de la fragilité des vaisseaux

L’identification d’une nouvelle maladie génétique  responsable de fragilité vasculaire, avec crampes musculaires, devrait faciliter  le diagnostic et les conseils de précautions pour éviter les hémorragies, selon les résultats d’une étude publiés dans le New England Journal of Medicine.          
L’étude décrit dans trois familles non apparentées, une nouvelle maladie appelée AHNAC pour Angiopathie Héréditaire avec Néphropathie, Anévrysmes et  Crampes, due à des nouvelles mutations d’une protéine de soutien, du "collagène  4", principal constituant des membranes dites basales sur lesquelles reposent  les cellules.          
Ces membranes jouent un rôle important dans le fonctionnement des cellules  et des tissus.          
Les seules maladies rénales connues à ce jour, causées par une mutation  (anomalie) d’un gène de ce collagène 4 sont le syndrome d’Alport (souvent responsable  d’insuffisance rénale nécessitant le recours à la dialyse et à la transplantation),  et l’"hématurie (saignement urinaire) familiale bénigne".          
Selon les chercheurs, le diagnostic de la maladie AHNAC a des "conséquences  pratiques" pour les patients atteints : "en raison de leur fragilité vasculaire,  ils doivent éviter les chocs, les activités sportives violentes, et dans la  mesure du possible, les traitements anticoagulants".           
Des traitements spécifiques permettant, par exemple à l’aide d’une molécule  chaperonne, de reconduire à bon port (dans les membranes basales), la protéine  mutée piégée à l’intérieur des cellules, sont à l’étude, indique le Pr Ronco,  principal auteur de l’étude.   Dans la nouvelle maladie, l’atteinte vasculaire est généralisée. Elle  touche à la fois les vaisseaux de petit calibre (dans la rétine et dans le   cerveau avec microhémorragies) et de gros calibre (anévrysmes intracrâniens).  Elle est associée à une hématurie (saignements dans les urines) ou à des kystes  rénaux volumineux (poches remplies de liquides), ainsi qu’à des crampes   musculaires. 

dimanche 21 octobre 2012

Copyright Madness du 25 au 31 août : Mauvaise semaine pour le domaine public

Cette semaine encore, Calimaq m’a prêté les clés du Copyright Madness. Accrochez-vous, la semaine a été rude.

Thomas Fourmeux 
@fourmeux
[Bibliotourisme]
Biblioveilleur
Domaine public, mon amour :
Il serait peut-être bon d’expliquer à Youtube ce qu’est le domaine public. En effet, la plateforme de vidéos a retiré une chanson appartenant au domaine public.  La victime de ce Copyright Madness a osé poster une vidéo, réalisée par ses petits soins, d’une chanson datant de 144 ans. L’auteur est mort il y a plus de 70 ans. La chanson est donc bel et bien dans le domaine public.
Public domaine par dimic CC-BY-NC-ND Flickr
Toutefois, des ayants droits ont réclamé à Youtube de retirer la chanson prétextant qu’elle appartenait à des majors. L’internaute étant dans les sentiers de la légalité, pourquoi Youtube a-t-il retiré cette vidéo ? C’est probablement parce que notre chanteur a monétisé sa vidéo. Les ayants droit n’ont pas du tolérer l’idée que quelqu’un puisse gagner de l’argent grâce à cette chanson. Cependant, il faudrait leur rappeler que quiconque est libre de commercialiser une œuvre du domaine public !